Rencontre avec...

Ganesh Baudart

Ganesh Baudart
« Une fugue qui mène à la prière »

1) Pour quelles raisons avez-vous décidé d’écrire l’histoire de votre vie ?
Afin de refaire vivre ma mémoire mais aussi faire connaître mon manuscrit au plus grand nombre.

2) Combien de temps avez-vous mis pour écrire votre livre, comment avez-vous organisé votre travail d’écriture ?
Cela fut très long puisque depuis l'âge de 18 ans, je voulais déjà l'écrire mais je n'en trouvais ni le temps, ni la force. Puis même après l'avoir donné à mon professeur de français pour la correction, celui-ci le perdit et ce fut pour moi une petite tragédie car, à mes yeux, il représentait déjà beaucoup.

3) A qui destinez-vous la lecture de votre histoire, comment pensez-vous transmettre votre livre ?
Je pense que cela touche aussi bien les jeunes adolescents que les parents et aussi pour montrer aux jeunes que la fugue n'est pas non plus une solution et que cela peut amener à de grands dangers.

4) 15 ans plus tard, êtes-vous toujours en contact avec les Sœurs de La Chartreuse de La Verne et quelles sont vos relations avec elles ?
Pendant un moment, je suis resté en contact avec elles. Vers l'an 2000, j'y ai passé une petite nuitée avec ma compagne. Nous fument très bien reçus avec toute la gentillesse qu'elles peuvent avoir.

5) Envisagez-vous de leur faire parvenir votre livre, de retourner à La Chartreuse de La Verne ?
Oui, en cela je viens tout juste de les contacter pour leur expliquer qu'un livre avait été fait et qu'il parlait aussi de la Chartreuse de la Verne. Par contre, aujourd'hui, je n'ai pas la possibilité de m'y rendre, mais je peux vous dire que j’ai gardé un très bon souvenir de leur accueil et de leur gentillesse. Bien qu'elles sont des Sœurs cloitrées, je recommande au plus grand nombre d'aller visiter ce site extraordinaire. Et même si elles ne mettent pas mon livre à la vente, c'est avec beaucoup plaisir que je leur ferai parvenir mon livre.

6) Si demain vous rencontriez sur le bord d’une route un jeune homme de 17 ans, un sac avec les anses sur le front et le pouce en l’air, quelle serait votre réaction et que lui diriez-vous ?
Je l'aiderai et je lui expliquerai que j'ai connu la même chose dans ma jeunesse mais qu'avant toute chose, il faut qu'il communique avec son entourage pour les rassurer. Aujourd'hui je ne désire nullement que mon livre serve d'exemple à d'autres personnes mais plutôt qu'il puisse montrer l'angoisse que l'on peut faire vivre à son entourage, mais également à soi- même.